Aussitôt investi de ses fonctions après les procédures d’usage de passation, le nouveau ministre des TP descend sur terrain et démarre les chantiers. Ainsi, la réparation des trous noirs de la RN 4 commence. Celle de la RN 2 débutera incessamment. En simultané, le ministère des Travaux publics accorde son violon avec la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) pour réhabiliter les tronçons « noirs » des rues de la Capitale. Les travaux démarrent également. Certes, ce n’est pas trop tôt mais « il n’est jamais trop tard pour bien faire » et « mieux vaut tard que jamais ».
Nul n’est plus sans savoir l’état piteux de nos infrastructures routières aussi bien sur le circuit national que celui urbain notamment dans la Capitale. Justement, à Antananarivo la circulation crée des vagues d’ennui et surtout de grogne de la part des usagers. Le ras-le-bol atteint son paroxysme.
Pour sa part, la Commune urbaine avoue impuissante à cause de la défaillance de sa caisse. Elle ne peut point prendre en charge les réhabilitations des rues de la ville pour des raisons que l’on connait déjà. Les contribuables trainent les … pattes pour s’acquitter de leurs devoirs citoyens, entre autres les impôts sur les propriétés bâties, pour des raisons que l’on sait également. Quoi qu’il en soit, le quotidien du peuple se dégrade au fil des jours. Les éternels bouchons et les embouteillages aggravent lourdement la précarité des conditions de vie de chacun notamment chez la grande majorité de population.
Le début des réparations sur les routes nationales qu’à travers les rues de la ville des mille envoie un message encourageant. A noter qu’en plus, les gens doivent gérer d’autres contrariétés entre autres l’insécurité qui va de mal en pis. A Antananarivo, la population vit dans l’angoisse. Les voyous deviennent de plus en plus « téméraires ». Ils n’hésitent pas à sévir n’importe où et n’importe quand. Il y a aussi les revers de l’inflation qui montent de plusieurs crans. Le prix du riz et les autres PPN grimpent et ils sont hors de portée. L’ambiance chauffe et risque d’exploser ou d’imploser à tout moment. On est à deux doigts des crises sociales. Attention !
Ndrianaivo